Qu'est-ce que l'apprentissage ? De la théorie à la pratique

L'apprentissage fait partie de notre vie. Nous acquérons chaque jour de nouvelles connaissances, compétences, valeurs ou façons de comprendre le monde. Cela peut se faire de manière implicite et répétée, par exemple en regardant les informations ou en discutant avec un collègue. Mais nous faisons aussi le choix conscient d’apprendre, que ce soit une nouvelle langue, un sport ou un logiciel. Pourtant, l’apprentissage reste une notion insaisissable. Pourquoi certaines personnes semblent-elles apprendre facilement tandis que d’autres rencontrent plus de difficultés ? Et pourquoi avons-nous tous nos préférences en matière d'apprentissage ? Plongeons ensemble dans la théorie de l’apprentissage, afin de mieux comprendre ses mécanismes et de faire passer vos formations au niveau supérieur !

Publié le
15 avr. 2022
Mis à jour le
20 oct. 2025
Temps de lecture
15 Minutes
Rédigé par
Eliz - Commercialisateur de produits

Définition : qu'est-ce que l'apprentissage ?

Les recherches sur ce qui définit réellement l’apprentissage ne sont pas unanimes. Cependant, la plupart s’accordent à dire que l’apprentissage va bien au-delà de la simple mémorisation et du rappel d’informations. Il implique une compréhension profonde et durable, ainsi que la capacité de relier de nouvelles informations à des idées, des concepts et des connaissances déjà existants. La définition du concept la plus utilisée est la suivante :

L’apprentissage est un processus qui conduit à un changement, résultant de l’expérience, et qui augmente le potentiel d’amélioration des performances et de futurs apprentissages. Le changement chez l’apprenant peut se produire au niveau des connaissances, des attitudes ou des comportements. À la suite de l’apprentissage, les apprenants en viennent à percevoir les concepts, les idées et/ou le monde d’une manière différente.

Selon cette définition, les processus ou activités d'apprentissage les plus importants sont les suivants :

  • Sélectionner l'information.

  • Assimiler l'information.

  • Traiter l'information.

  • Intégrer les nouvelles informations aux connaissances existantes.

  • Établir un nouveau modèle conceptuel.

  • Utiliser l'information.

  • Donner du sens à l'information.

Les cinq théories d'apprentissage les plus courantes

Comprendre comment les individus apprennent est une étape essentielle pour optimiser le processus d'apprentissage

Comprendre comment les individus apprennent est une étape essentielle pour optimiser le processus d’apprentissage. Depuis le début du XXe siècle, les chercheurs s'interrogent sur la manière dont les apprenants assimilent les connaissances et sur les meilleures façons de surmonter les différents défis liés à l’apprentissage. Ces réflexions ont conduit à l’élaboration de plusieurs théories de l’apprentissage, chacune proposant des approches et stratégies différentes. Découvrons ensemble les cinq théories d’apprentissage les plus importantes :

Le behaviorisme

Ce courant traditionnel est apparu au début du XXe siècle. Pour faire bref, la théorie du behaviorisme peut se résumer à la devise : "c'est en forgeant qu'on devient forgeron". Avec suffisamment de pratique et d'entraînement, une personne devrait finir par exécuter une action précise sans avoir à y penser. Les behavioristes considèrent également que les stimuli externes provoquent des changements de comportement. Le rôle de l’enseignant est d’aider les apprenants à construire leurs connaissances, à réfléchir à leur apprentissage et à utiliser différentes stratégies pédagogiques.

Exemples d'application du behaviorisme dans l'éducation actuelle
  • Donner des points bonus pour les devoirs effectués.

  • Faire progresser les apprenants étape par étape.

Le cognitivisme

Ce courant a supplanté le behaviorisme dans les années 1960. Le cognitivisme s’intéresse davantage à la manière dont les apprenants traitent et mémorisent l’information. Selon cette théorie, le cerveau humain est une "boîte noire" comparable à un ordinateur. Depuis l’émergence de cette approche, des notions telles que la mémoire de travail, la mémoire à court terme et la mémoire à long terme ont été largement reconnues et étudiées.

Le cognitivisme défend l'idée que l'information doit être traitée avant de pouvoir être stockée. Il considère également que le contenu de formation doit être adapté aux connaissances préalables de l’apprenant.

Exemples de cognitivisme dans l'éducation actuelle
  • Faire participer activement les apprenants en leur posant des questions qui les amènent à réfléchir au sujet.

  • Plutôt que de consacrer une heure à exposer la matière, faire travailler les participants en groupe sur des exercices liés au thème.

Le constructivisme

Cette théorie a été formulée dans les années 1980. Elle considère que l’apprentissage est un processus social au cours duquel la connaissance se construit et se partage avec les autres. La responsabilité de l’apprentissage repose de plus en plus sur les participants eux-mêmes. Il est essentiel d’apprendre dans un contexte concret, par exemple, pour enseigner la température à des enfants, un enseignant peut s’appuyer sur un thermomètre, sur un four ou sur les saisons.

Comme pour le cognitivisme, cette théorie affirme que l’apprentissage est un processus de construction du savoir. Les apprenants doivent donc s’appuyer sur leurs connaissances existantes pour en développer de nouvelles.

Exemple de constructivisme dans l'éducation actuelle

L’instructeur présente un problème, par exemple mesurer la longueur de la Grande Muraille de Chine. Il ne propose pas immédiatement de méthode de résolution, mais laisse les apprenants réfléchir et concevoir leurs propres approches de mesure.

Le constructionisme

Cette théorie, également apparue dans les années 1980, conçoit la construction du savoir au sens littéral. Elle met l'accent sur une approche consistant à "apprendre en faisant et en apprenant à faire". Ce courant encourage la créativité, la collaboration et l’expérimentation.

Exemple de constructionisme dans l'éducation actuelle

Les participants travaillent ensemble sur un projet, comme la création d’un potager. En plantant eux-mêmes les graines, ils approfondissent leurs connaissances sur la nature.

Le connectivisme

Le rôle de l'enseignant consiste davantage à guider et à fournir des retours qu'à transmettre activement de nouvelles connaissances

Il s'agit de la théorie la plus récente, établie en 2004. Elle s’inscrit pleinement dans l’ère numérique actuelle. Le principe central du connectivisme repose sur la métaphore d’un réseau composé de nœuds et de connexions. Les apprenants peuvent créer leur réseau d'apprentissage. Dans leur recherche d’informations, ils consultent des sites web, lisent des livres et utilisent diverses sources. Le rôle de l’enseignant consiste davantage à guider et à fournir des retours qu’à transmettre activement de nouvelles connaissances.

Les partisans du connectivisme considèrent cette théorie comme un complément aux approches existantes.

Exemple de connectivisme dans l'éducation actuelle

Le connectivisme s’observe surtout en dehors du cadre scolaire. Les participants utilisent des ressources numériques, tandis que l’instructeur leur apprend à évaluer de manière critique les informations trouvées en ligne.

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Comment gérer les différents styles d'apprentissage

Tout comme la compréhension des différentes théories de l’apprentissage est essentielle pour concevoir un programme de formation efficace, il est également important de comprendre les différents styles d’apprentissage des individus.
C’est du moins ce que pense la majorité des formateurs. 89 % des enseignants estiment qu’il faut adapter l’enseignement au style d’apprentissage préféré de chaque élève. On pourrait croire que cette approche améliore les résultats, mais aucune preuve scientifique convaincante ne démontre que cela favorise réellement l’apprentissage.

La méthode de distinction des styles d'apprentissage fréquemment utilisée repose sur le modèle VARK. Selon ce modèle, les apprenants se distinguent selon leur préférence pour :

  • L'apprentissage visuel (images, vidéos, schémas)

  • L'apprentissage auditif (musique, discussions, cours oraux)

  • La lecture et l'écriture (listes, manuels, prise de notes)

  • L'apprentissage kinesthésique (mouvements, expériences, activités pratiques)

Aussi séduisant qu’il soit, le modèle VARK - facile à comprendre et rapide à appliquer - simplifie à l’excès un phénomène bien plus complexe. En réalité, chacun apprend de manières multiples et variées, et le cerveau traite l’information de façon beaucoup plus subtile qu’on ne peut le réduire à une seule catégorie. Par conséquent, si vous concevez votre contenu de formation en fonction d’un seul style d’apprentissage, vos apprenants risquent de manquer d’autres opportunités d’apprentissage. Une approche plus globale est donc préférable. Mais encore faut-il que votre programme soit complet et engageant, afin que le besoin de personnalisation diminue. Un programme solide signifie que :

  • L'apprenant se sent impliqué.

  • Le contenu est présenté de multiples façons.

  • Il stimule l'action et l'expression de l'apprenant.

L’Universal Design for Learning (UDL) s’inscrit dans cette logique. Cette approche vise à répondre aux besoins de tous les apprenants, que ce soit dans une salle de classe traditionnelle ou dans un environnement d’apprentissage en ligne.

Qu'est-ce que cela implique pour la formation ?

Les théories de l’apprentissage influencent directement la conception de vos formations et de vos cours. Elles constituent la base du programme, même si vous n’en avez pas toujours conscience. Pensez-vous que la répétition des faits est importante pour apprendre ? Ou vous considérez-vous davantage comme un facilitateur que comme un simple instructeur ? Préférez-vous une approche fondée sur les projets ? Conscients ou non, ces choix se reflètent dans votre manière de concevoir vos formations et d’enseigner.

Et cela a bien sûr un impact sur vos apprenants. Imaginez que vous optiez pour une méthode d'enseignement qui met l'accent sur l'apprentissage social et visuel. Vos apprenants seront ensuite plus à l’aise dans un environnement professionnel où la coopération prime et où les présentations vidéo sont plus fréquentes que la lecture de documents théoriques.

Quels sont les facteurs qui influencent l'apprentissage ?

La théorie de l’apprentissage est au cœur de l’éducation. Mais fonder votre formation uniquement sur ces théories n’est pas le seul facteur qui influence la qualité de l’apprentissage. D’autres éléments entrent aussi en jeu.

Les facteurs physiologiques

Perception sensorielle

Une déficience de l’un des sens rend l’apprentissage plus difficile. Par exemple, une personne aveugle aura davantage de difficultés à apprendre qu’une personne sans déficience visuelle si elle ne dispose pas des bons outils.

Santé physique

Si vous ne vous sentez pas bien physiquement, vous ne serez pas en mesure d’apprendre aussi efficacement que possible. Un esprit sain n’existe que dans un corps sain.

Fatigue 

Elle est liée au point précédent, la santé physique. Si vous êtes physiquement ou mentalement fatigué, vous ne pouvez pas donner le meilleur de vous-même. La fatigue peut avoir plusieurs causes, comme un emploi du temps trop chargé, une alimentation déséquilibrée ou des périodes d’étude trop longues.

Heure de la journée

Des recherches ont montré que l’apprentissage est le plus efficace entre 10 h et 14 h, puis entre 16 h et 22 h, lorsque le cerveau est le plus réceptif. À l’inverse, la période la moins propice à l’apprentissage se situe entre 4 h et 7 h du matin.

Nutrition

Il ne faut pas sous-estimer l’effet d’une alimentation saine. Une alimentation équilibrée favorise une activité mentale efficace, tandis qu’une mauvaise alimentation a l’effet inverse. L’alcool, la caféine et la nicotine sont connus pour leurs effets sur le cerveau, et il est important d’être conscient de leur impact.

Âge

Les preuves sont irréfutables : à mesure que nous vieillissons, nos capacités cérébrales diminuent. Il est généralement plus facile d'apprendre à un jeune âge qu'à un âge avancé. C'est à partir de 25 ans que la stagnation est la plus importante.

Les facteurs psychologiques

Santé mentale

Les tensions mentales, les complexes, les conflits et les troubles psychiques freinent l’apprentissage.

Motivation et intérêt 

La motivation est la clé de l’apprentissage. Si vous êtes motivé, vous pouvez assimiler l’information (et la retenir, puis l’appliquer plus tard). En revanche, sans motivation, les connaissances et les compétences acquises auront du mal à s’ancrer.

Renforcement positif

Rien n’est plus stimulant que le succès. Si vous réussissez ou recevez des félicitations de la part de votre enseignant ou de votre formateur, cela vous encourage à aller plus loin. Parfois, c'est l'inverse qui se produit. Il est prouvé que les enfants plus âgés sont plus sensibles aux critiques et aux reproches que les plus jeunes.

Les facteurs environnementaux

Conditions de travail 

Un bon éclairage, une bonne ventilation, une température et un taux d’humidité adéquats ont un effet positif sur l’efficacité mentale. Les distractions, quelles qu’elles soient, nuisent à la concentration et, par conséquent, à l’efficacité de l’apprentissage.

Organisation du cadre de formation

L’organisation comprend, par exemple, les horaires scolaires ou de la formation. Ceux-ci doivent être conçus selon des principes psychologiques afin d’éviter la fatigue et l’ennui. Il est donc préférable d’aborder les sujets les plus difficiles aux moments de la journée les plus propices à l’apprentissage. De plus, une relation positive entre le formateur et l’apprenant contribue directement à la réussite du processus d’apprentissage. Si l’apprenant a confiance en son formateur et reste motivé, cela se reflétera dans ses résultats.

La méthodologie d'enseignement

Présentation 

La manière dont le contenu de formation est présenté est essentielle. Il doit être attrayant, structuré et adapté au niveau intellectuel des participants. Les formateurs doivent le transmettre de manière claire, pertinente et stimulante. Le matériel de formation peut être proposé hors ligne (dans des livres, des manuels, des supports papier) ou en ligne (sur une plateforme LMS, lors d’un webinaire ou d’une présentation virtuelle).

Apprentissage par la pratique et évaluation au bon moment

La répétition et la pratique jouent un rôle crucial dans l’apprentissage. Les apprenants doivent être encouragés à appliquer ce qu’ils ont appris - par exemple, en passant un examen pour évaluer leur niveau de connaissance - ou à apprendre par l’action. L’expérience directe favorise la mémorisation. On peut lire comment pratiquer un massage cardiaque dans un livre, mais s’exercer sur un mannequin est bien plus formateur.

Comment offrir une expérience d'apprentissage efficace ?

Comme mentionné précédemment, de nombreux facteurs influencent l’apprentissage. En tant que formateur, vous n’avez d'influence que sur une partie de ces facteurs. Concentrez-vous sur ceux que vous pouvez maîtriser.

Consacrer du temps et des efforts à la création d'un excellent matériel de formation 

L’adage "on récolte ce que l’on sème" s’applique aussi bien à la nourriture qu’à la connaissance. Un matériel de formation de qualité est la condition préalable à de bons résultats d’apprentissage. Mais qu’est-ce qu’un bon matériel de formation ?

Stimulant, mais pas trop difficile

Pour maintenir l'attention des apprenants, le contenu doit être légèrement supérieur à leur niveau de connaissance actuel, sans être excessifLe contenu doit s’appuyer sur les connaissances existantes, sans tomber dans la répétition. Le niveau doit être suffisamment stimulant pour susciter l’intérêt, mais pas trop difficile pour éviter la démotivation. C’est un équilibre délicat : si le contenu est trop simple, les apprenants perdent en motivation et ne s’investissent pas ; s’il est trop complexe, ils se découragent. Pour maintenir l’attention des apprenants, le contenu doit être légèrement supérieur à leur niveau de connaissance actuel, sans être excessif.

Apparence et ressenti

L'aspect et la convivialité de votre matériel sont également importants. Si le contenu est agréable à regarder, cela vaut aussi pour le cerveau. Tout le monde préfère un livre, un document ou un support pédagogique en ligne comprenant des couleurs vives, des images (ou vidéos), une police lisible, un bon espacement et autres, car cela facilite la lecture. Il est démontré que l’usage des couleurs dans les supports pédagogiques joue un rôle essentiel dans la création de réactions émotionnelles et dans la capacité à capter l’attention des apprenants. Par exemple, les couleurs chaudes telles que le rouge, l'orange et le jaune sont reconnues pour renforcer la concentration et stimuler la participation active. À l’inverse, un fond bleu augmente les chances que l’information transmise soit mieux mémorisée.

La capacité d'attention 

Enfin, il est essentiel de tenir compte de la capacité d'attention de vos apprenants. Ils ne peuvent pas rester concentrés toute la journée. Essayez donc d’aborder les sujets les plus difficiles aux moments où l’apprentissage est le plus efficace, et prévoyez des pauses naturelles pendant la formation. Assurez-vous que votre outil de formation en ligne avertisse les participants lorsqu’il est temps de faire une pause, ou utilisez une plateforme qui favorise le microapprentissage. Selon de nombreuses études, la durée d’attention moyenne d’un adulte est d’environ 20 minutes.

Investissez du temps et des efforts dans votre relation avec les participants

Même si cela peut sembler superficiel, tout commence par le respect envers le formateur. Si les apprenants vous apprécient, vous font confiance et se sentent motivés, ils seront prêts à fournir davantage d’efforts. Montrez-leur de l’intérêt, prenez le temps de les connaître, valorisez leur estime de soi et assurez-vous qu’ils se sentent reconnus, en sécurité et détendus. Ces efforts finiront toujours par porter leurs fruits.

Consacrez du temps et des efforts à la création d'une atmosphère agréable sur votre lieu de formation

Cela commence par le contrôle de l'éclairage, une bonne ventilation, la bonne température et l'humidité adaptée. Vous pouvez aussi agir sur la présentation de la salle de cours : elle doit être accueillante sans être distrayante.

Utilisation des couleurs

Dans la salle de classe, l'utilisation du jaune encourage la créativité des apprenants

Comme pour les supports pédagogiques, l’usage des couleurs dans la salle de classe joue un rôle important. Par exemple, le vert est associé au calme, tandis que le noir évoque la tristesse. Dans la salle de classe, l'utilisation du jaune encourage la créativité des apprenants et vous aide à maintenir leur attention. Ainsi, si vous organisez une journée de formation consacrée au dessin ou à la pensée visuelle, vous pouvez ajouter des touches de jaune à votre espace de formation.

LMS 

De nos jours, une grande partie de l’apprentissage se fait en ligne. Vous pouvez avoir un impact positif sur l’apprentissage en choisissant un outil qui favorise une expérience d'apprentissage sans distraction, à l'image d'un LMS. Les tentations sont nombreuses lorsqu’on utilise un appareil électronique. Cependant, un outil d’apprentissage bien conçu peut éliminer une grande partie de ces distractions. Par exemple, les plateformes d’apprentissage sans distraction ne comportent pas de logos visibles dans les coins de l’écran. Seul le contenu de l'apprentissage est visible, présenté dans des couleurs chaudes et avec une police facile à lire.

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